Critiques

Troisième livre de contes et de poèmes

Dans son troisième livre de contes et de poèmes, illustré par Cerise Alexandra, Gérard Olivier nous parle des sentiers que nous empruntons et nous sommes tout disposés à le croire lorsqu’il affirme que : celui de la vie est fabuleux, - celui de l’amour est le plus beau, - celui de l’humain est le plus grand -.

Ces trois propositions forment des parties distinctes de son ouvrage, complétées par une quatrième où il est précisé que : - tout serait simple, si simple s’il n’y avait pas ces satanées ornières-.

Voilà une pirouette en forme de clin d’œil semblant dire que malgré les revers et les désillusions de l’existence, celle-ci possède suffisamment d’atouts dans son jeu pour que nous l’appréciions comme elle le mérite.

Les bons moments ne surpassent-ils pas les mauvais, en définitive ?
Gérard Olivier privilégie le rêve dans sa poésie et la philosophie dans sa prose, sans qu’il y ait pour autant de clivage marqué entre les genres. Il ne se paie pas de mots, tout y est exprimé dans la simplicité qui sied à l’homme qui a beaucoup réfléchi sur les grandes questions et a finalement retrouvé le cœur et l’esprit de ses jeunes années pour leur fournir des réponses à sa manière.

Ici, priment le naturel et un souci de limpidité. De toute évidence l’auteur aime communiquer avec autrui, être à l’écoute dans le partage des choses sensibles.

La fraîcheur de ton et la pertinence des idées – où le trait d’humour n’est jamais absent- font de ce livre une aimable rencontre.


Jacques TORNAY
Rédacteur en Chef de la Revue ALPINA

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