A propos de ce livre
2e édition
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- Chez l'éditeur : Editions Gunten
9, rue de la Monnaie - 39100 Dole
09 71 25 22 56
ISBN 978-2366820089
Gustave, Eusèbe, Noémie et les Autres…
C’est très malicieusement que Gérard Olivier vient nous chatouiller de sa plume, nous réveiller, nous émouvoir, nous faire rire, réagir, ou pourquoi pas nous bercer, nous délasser... Voilà le désir de cette plume agile, être cet épis de blé qui gratouille le creux de notre cou, au gré du vent, enfin pas n’importe lequel, au gré de sa fantaisie, enfin pas n’importe laquelle.
Petit geste inachevé d’apparence légère, il fait gravement de son auteur le « chevalier de l’impossible »... Titre mérité, ô combien magnifique et mystérieux...
« Tu peux me croire, tu dois me croire, il faut me croire !
Je dis la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. La vérité toute grande, toute douce, toute belle, la vérité toute nue.
Sais-tu pourquoi ? Hein, le sais-tu ?
Parce que j’éprouve un certain plaisir à la déshabiller. »
Extraits de ce livre
Les hommes
De l’audace, toujours de l’audace, encore de l’audace ! Rien ne les arrête. Dans la compétition de l’absurde, jusqu’où iront-ils ? La course aux armements ne leur suffit plus ! Regardez, mais regardez comme ils courent au secours de la victoire ! Serait-elle plus en danger que ses prétendus sauveurs ?
Il y a réponse et réponse
Ça par exemple ! Quelle bonne surprise ! Il y a longtemps qu’on ne vous avait pas vu ! Quel bon vent vous amène ?
Celui-là même qui m’emporte, répond le rossignol.
Ah ! Ces oiseaux et leur façon de répondre !
Justice
Obstinée comme elle l’était, la justice voulut régner à toutes fins. Et c’est ainsi que pour y parvenir elle employa les grands moyens et commit les pires injustices…
Histoire de proportions
Quand le mensonge répond à la vérité, c’est pour lui dire des bêtises. Mais attention ! Ne nous méprenons pas ! Quand la vérité dit parfois des mensonges, c’est pour éviter que les bêtises ne prennent de trop grandes proportions.
Le premier sommeil de l’amour
Je t’aime, tu m’aimes, les gens heureux n’ont pas d’histoire et pas de chemise non plus ! Il n’y a pas de quoi s’endormir là-dessus !
Et pourtant ils s’endorment l’un contre l’autre la main dans la main, cœur contre cœur dans le lit de l’amour qui en a vu tant d’autres s’enlacer, se plaindre et se déchirer au carrefour des baisers inachevés.
Crois-moi
Tu peux me croire, tu dois me croire, il faut me croire !
Je dis la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
La vérité toute grande, toute douce, toute belle, la vérité toute nue.
Sais-tu pourquoi ? Hein, le sais-tu ?
Parce que j’éprouve un certain plaisir à la déshabiller.